Fête du Théâtre Universitaire 2016 : 1ère édition!
« Les bonnes idées n’ont pas d’âge, elles ont seulement de l’avenir ».
Robert Mallet, « Apostille: ou l’amour et le futile », Paris, Gallimard, 1972.
Cette première édition s’appelait « Fête des Étudiants en Théâtre », il deviendra l’année suivante la « Fête du Théâtre Universitaire ».
Dans la poursuite des enseignements du département théâtre de l’université Paris 8 qui tendent à développer à la fois les savoirs faire, la créativité et le vivre ensemble, cette journée a pour vocation de permettre aux étudiant(e)s d’expérimenter leurs moyens d’expression au plateau et d’affirmer leurs ambitions artistiques à travers des réalisations abouties.
Créée cette année par l’association TEP8 (Théâtre Étudiant de Paris 8), la fête des étudiants du département théâtre, nous permet de présenter nos projets dans un espace d’apprentissage et d’expérimentation qui nous offre la possibilité d’éprouver des actes créatifs dans une logique libre des contraintes de la production et de l’économie du spectacle vivant.
L’esprit de ce centre expérimental qu’est Paris 8 nous inspire, et l’envie nous donne des ailes.
Conscients des graves problèmes que posent l’insertion des jeunes artistes dans le réseau institutionnel et plus généralement dans le domaine culturel actuel, nous souhaitons encourager tous les étudiants à oser la création pendant leur formation universitaire et à maintenir ainsi le champ des possibles ouvert.
Vous y trouverez les descriptifs complets, les distributions, compositeurs éventuels etc.
Programmation
Roméo et Juliette
Extrait, Texte de William Shakespeare, Adaptation clownesque mise en scène par Kyriaki Vamvaka. Avec Adrien Cortun et Liorane Bazin.
Premier volet du « Journal d’un clown ».
Roméo et Juliette et leur Amour juvénile seraient-ils finalement si purs et innocents qu’on le croit ? Mais enfin, que « fou » Godot ?! Est-il coincé avec cette Antigone affamée ? Si la faim d’amour tue, qu’en est-il du tabac ?
A partir d’improvisations sur des textes plus que populaires et connus, Kyriaki Vamvaka avec sa troupe Théâtre drastique s’est amusé à transformer ces personnages mythiques, héros tragiques, grâce au petit nez rouge.
La découverte du Monde
Texte de Clarice Lispector, avec Monique Deboutteville, Viviana Coletty, Alisson Araujo, Mise en scène de Jean Beppe.
« Elle est là, la mer, la plus incompréhensible des existences non humaines. Et là est la femme, la plus incompréhensible des êtres vivants. Elle et la mer. […] La femme ne le sait pas, mais elle accomplit un acte de courage. A cette heure-là elle se connaît moins encore que ce qu’elle connaît de la mer. Il est fatal de ne pas se connaître, et ne pas se connaître exige du courage. »
Dans leurs questionnements sur le monde et les choses qui l’entoure, deux femmes se laissent traverser par un bandit, une baleine, un raton laveur, un officier de la légion étrangère…
En attendant Godot
Extrait, texte de Samuel Beckett, adaptation et mise en scène par Kyriaki Vamvaka. Avec Adrien Cortun et Anna Montgolfier.
Deuxième volet du « Journal d’un clown ».
Complots
Création de plateau, par Gaspar Blanchard, John Rafaliarison, et Nicolas Touhet. Sur les thèmes de la Morale, de la Justice, et de l’Homosexualité.
Trois personnages, un même procès. Félix ignore les contraintes d’Ismaël. Ismaël ignore qui est vraiment Pierre. Pierre ignore le passé de Félix. Il s’agit d’une affaire grave où chacun a quelque chose à perdre. Et où chacun a ses raisons de vouloir gagner. Mais que peuvent-ils bien cacher ?
L’effet nocif du tabac
Texte Monologique d’Anton Tchekhov, Adaptation et mise en scène sous forme clownesque par Kyriaki Vamvaka, interprété par Syra Goueth.
Troisième volet du « Journal d’un clown ».
Y’a quelqu’un ?
Compagnie La Kyrielle – Pièce écrite et mise en scène par Kelly Mézino
Avec Adrien Cortun, Rozier Morgane, Bucherre Jean-Baptiste, Aït-Larbi-Mateos Héloïse, Anton Teské, Lou Guilhaumon, Nestor Gbezan, Mitlai Claudia. Pièce contemporaine mélodramatique.
Un hall d’hôpital, tout ce qu’il y a de plus banal et quotidien. Il y a du bleu, beaucoup de bleu, du chocolat, des baskets, et des dossiers, des doutes, et des rancœurs, un peu d’amour, ou du moins, son illusion, sinon l’on meurt, et puis surtout, ce rien, qui change tout.
Seconde pièce de l’auteure, elle aborde le thème de la folie dans le milieu psychiatrique. Inspirée d’une expérience personnelle, la pièce retrace les paradoxes existant dans le traitement des malades et des professionnels de ce milieu.
Les caractères d’apparence stéréotypés se complexifient et dévoilent l’humanité de chacun, mettant ainsi en valeur l’importance des singularités des patients et aide-soignants.
